Dans la forêt, quand le printemps eût cédé sa place à l'été
Dans le sous-bois je me suis promenée
Le soleil n'atteignait que très peu les allées
Et la rivière chantait doucement que tout peut s'en aller
Assise sur un tronc d'arbre, à travers mes larmes
J'ai revu mon passé
Il y avait
C'était peut-être trois fois rien
Il y avait
Ton sourire au petit matin
Il y avait
Ce vieux manoir dans un jardin
Oublié au fond d'un bois de pins
Mais aujourd'hui il n'y a plus rien
Il y avait
C'était peut-être presque rien
Il y avait
Cette maison pleine de gens et de mystères
Il y avait
Ce permanent débarcadère
Où tous avaient leur pied-à-terre
À défaut d'être pieds sur terre
Il y avait
Ces petites choses, je me souviens
Il y avait
Ces déjeuners tôt le matin
On aimait
Ce lévrier qui avait du chien
Qui chapardait même les raisins
Et s'endormait sur les coussins
Il y avait
Le feu dans l'âtre qui tenait chaud
La douceur
Quand maman jouait du piano
Du piano... Tout est si loin
Il y avait
Mais ce n'était peut-être rien
Qu'un amour d'adolescence, et c'est très bien
Tu venais
Au crépuscule près du bassin
Tu parlais de demain
Sous la lune en tenant ma main
Il y avait...
Dans le sous-bois je me suis promenée
Le soleil n'atteignait que très peu les allées
Et la rivière chantait doucement que tout peut s'en aller
Assise sur un tronc d'arbre, à travers mes larmes
J'ai revu mon passé
Il y avait
C'était peut-être trois fois rien
Il y avait
Ton sourire au petit matin
Il y avait
Ce vieux manoir dans un jardin
Oublié au fond d'un bois de pins
Mais aujourd'hui il n'y a plus rien
Il y avait
C'était peut-être presque rien
Il y avait
Cette maison pleine de gens et de mystères
Il y avait
Ce permanent débarcadère
Où tous avaient leur pied-à-terre
À défaut d'être pieds sur terre
Il y avait
Ces petites choses, je me souviens
Il y avait
Ces déjeuners tôt le matin
On aimait
Ce lévrier qui avait du chien
Qui chapardait même les raisins
Et s'endormait sur les coussins
Il y avait
Le feu dans l'âtre qui tenait chaud
La douceur
Quand maman jouait du piano
Du piano... Tout est si loin
Il y avait
Mais ce n'était peut-être rien
Qu'un amour d'adolescence, et c'est très bien
Tu venais
Au crépuscule près du bassin
Tu parlais de demain
Sous la lune en tenant ma main
Il y avait...